Des titres… et alors ?

Des titres… et alors ?

Les titres, les titres, mais qu’est-ce qu’on aime les titres dans ce monde ! Et s’il y a bien des cieux où les gens aiment les titres c’est bien dans le monde francophone. Vous savez, ces titres pompeux et ronflants que nous aimons tant pour nous faire valoir. Oui les francophones et leurs cartes de visites à rallonge, c’est toute une histoire ! Que cela soit sur le plan familial, professionnel ou social, il semblerait que le paraitre prime souvent sur l’être.

Ils aiment les titres mais pas les responsabilités qui vont avec !

Nos leaders des temps modernes; vous savez, ces hommes et ces femmes qui pensent qu’ils peuvent diriger, cinq, dix, voire cent personnes sans s’auto-diriger. Ces leaders qui pensent qu’ils peuvent diriger tout un pays alors qu’ils ne sont même pas capables de diriger leur propre maison.

Les leaders de ce siècle disent oui aux titres, mais non aux responsabilités. Et pourtant la base même du leadership, ce qui va définir le leader du commun se trouve justement là. Dans le fait d’assumer pleinement ses responsabilités. Combien font le contraire, dans leur vie, de ce qu’ils proclament à ceux qui les suivent ?

De nos jours l’état de certains de nos foyers, pays ou même églises dénote d’un réel manque de leaders responsables. Des leaders qui ne veulent pas ou plus embrasser les responsabilités qui incombent à leur position. Et vous savez quoi ? Outre d’être un leader, nous sommes tous, chacun, des inspirations quelque part, là où nous nous trouvons. Car, même une seule personne, nous observe pour faire comme nous. Il ne s’agit pas d’être parfait, car la perfection n’existe pas dans ce monde, mais il s’agit d’être honnête entre ce que l’on est et ce que l’on montre !

Serait-ce un phénomène de mode, l’expression d’un mal être plus profond ou même la peur de ne pas être à la hauteur et de se voir juger à la moindre erreur ? Nous ne le savons pas! Après tout, certains n’ont même pas besoin de pousser la réflexion aussi loin, l’« égo » et ses excuses se tenant fièrement en première ligne. A cette pensée nous revient à l’esprit cette réflexion du grand karatéka Emmanuel Pinda : “Avec nos excuses, nous ne construisons rien ; nous confessons seulement nos inactions ou nos lâchetés.”

Bien souvent, les attitudes de ceux qui n’assument pas leurs responsabilités sont des excuses, des demandes de repentir vides. Ils vont vous trouver des excuses pour tout et sur tout. Vous savez, ce père de famille qui vous dira qu’il n’a pas été promu parce que son patron ne l’aime pas, cette femme qui vous dira qu’elle ne peut s’empêcher d’être comme ci ou comme ça parce que sa maman était ainsi ou pire, cet homme de Dieu qui commettra le répréhensible et qui vous dira que c’était plus fort que lui, car la chair est faible ! Ah ils ont bon dos Marc 14:38 et Matthieu 26:41 !

En réalité depuis que la terre est terre si nos excuses produisaient de bons fruits cela se saurait. « Faiblesse d’attitude devient faiblesse de caractère. » Albert Einstein

Toujours est -il que nous sommes à la recherche du Leadership d’antan, celui qui assumait à bras le corps ses responsabilités. Ses échecs et ses victoires. Celui qui n’a pas besoin de titre pour être, mais qui se doit d’être. Oui chers leaders, l’heure est venue de se responsabiliser à nouveau, de servir d’exemples à ceux qui nous suivent dans ce bateau terre où tous veulent les fruits sans efforts. Il est temps d’être et non de paraître !

Il nous faut des hommes et des femmes de caractère, de vrai caractère ! Pas celui qui pointe du doigt sans apporter de solutions, qui insulte, qui calomnie, qui tape du poing sur une table en mousse, qui fait le contraire de ce qu’il dit !

« Le leadership n’est pas un droit, c’est une responsabilité. » John C. Maxwell, Alors assumons nos titres !

Armelle M.

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