RAYAN… le drame de tout un pays
Le 6 février dernier, au Maroc, le petit Rayan avait été retrouvé sans vie dans le puits de 32 mètres dans lequel il avait chuté 5 jours auparavant. Un sauvetage que des milliers de personnes à travers le monde ont suivi minute par minute, en espérant un miracle.
Malheureusement, la fin fut tragique.
Une tragédie qui a également ému le Roi Mohammed VI.
« À la suite du tragique accident qui a coûté la vie à l’enfant Rayan Oram, Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu le protège, a téléphoné à M. Khaled Oram, et à Mme Wassima Khersheesh, les parents du jeune garçon décédé dans le puits. »
C’est en entendant des cris venant du puits qu’ils ont découvert que leur enfant y était tombé. Rapidement elle a appelé les secours. Les sauveteurs qui faisaient tout leur possible pour maintenir Rayan en vie lui ont fait parvenir par l’intermédiaire d’une corde, de la nourriture, de l’eau et de l’oxygène via un tube… en attendant de trouver une solution pour accéder au petit.
“Il jouait près de chez nous avant de disparaitre”.
« Il bougeait et buvait un peu d’eau. Je crois qu’il ira bien, que Dieu lui vienne en aide », avait dit le père de Rayan aux médias locaux. « Les gens qui nous aiment ne ménagent aucun effort pour sauver mon enfant ».
Les sauveteurs ont utilisé des machines pour aider à creuser un chemin vers le garçon
Les sauveteurs ont utilisé des machines pour aider à creuser un chemin vers le garçon, jusqu’à ce que finalement deux sauveteurs, qui étaient à quelques centimètres de Rayan, ont commencé à creuser manuellement. Le personnel de la station a signalé que les sauveteurs étaient constamment prudents face aux « risques d’effondrement », et que les professionnels de la santé et un hélicoptère étaient constamment en attente.
Diffusé en direct et observé par des milliers de personnes dans le monde sans compter ceux qui se sont rendus directement sur le lieu de l’accident, l’espoir de sauver le petit Rayan habitait constamment chacun d’entre-nous. Malheureusement, la fin fut le désespoir.
Au-delà de toute cette émotion, un vrai problème reste posé: l’ouverture de ces puits clandestins non sécurisés dans cette région du Rif.
Suite à ce drame, un débat a été lancé pour les fermer et surtout pour doter ces populations de vrais puits homologués et donc sécurisés.
Armelle M.
