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Alors on dort !

A cette question, nous nous empressons toujours de répondre vaillamment: MAIS NON!

Vous savez, c’est un peu comme cet élève qui a un examen le lendemain, mais qui fait la fête toute la nuit et arrivé en salle, commence à subir les affres de la veille; sommeil, maux de tête, bâillements, vue floue. Et devinez quoi ? C’est à ce moment que l’examinateur lui demande: vous dormez? En sursaut, il s’exclame : Non M’sieur! Et à la fin de l’année lorsque les autres passent en classe supérieure, les « fêtards de la veille d’un examen » que nous connaissons ou que nous sommes râlent, maudissent la terre entière, cherchent les responsables de leur échec sans jamais penser que ce sont eux-mêmes!

Et bien c’est exactement pareil avec les feignants !

Les feignants sont décrits comme des personnes ayant une tendance à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l’effort. Vous l’aurez compris les paresseux ne font rien ou du moins, pas grand chose.

« Le paresseux ne veut pas labourer au bon moment. Mais à la récolte, il cherche et ne trouve rien. » Proverbes 20.4

Les paresseux ne font rien, ils ne sèment rien ni pour eux, ni pour les autres. On dira même plus, ils se laissent aller, ils se laissent vivre. La dolce vita du pauvre ! Ils vivent, mais n’existent pas ! Ils sont passifs de leur vie et du coup, ils subissent. Ils subissent tellement que cette paresse qui semblait innée aura des conséquences souvent désastreuses dans leur vie. Aussi bien au travail, à la maison que dans leurs rapports à l’autre. Le plus terrible, c’est qu’ils ont toujours toutes sortes d’excuses pour nous expliquer pourquoi le travail n’a pas été fait, pourquoi ils en sont toujours là, pourquoi ça n’avance pas, pourquoi ils subissent en boucle les mêmes affres.

Pensez-vous qu’il soit ici nécessaire de préciser que la paresse ne doit pas déteindre sur un peuple ou sur un individu tout court! Avec la société « fast » que l’on nous offre, où tout est à portée de clic, où tout doit aller vite sans le moindre effort, les paresseux regardent. Ils regardent les autres faire, attendant même souvent que les autres fassent pour eux. Et pendant que les autres travaillent, les paresseux critiquent, jugent et sont souvent très amers face aux exploits des autres. Ils critiquent tout, en se persuadant même qu’ils auraient fait mieux. Malheureusement pour eux, les résultats des paresseux ne sont jamais visibles.

Et ben oui ! Parce que l’heure de la récolte arrive ! L’heure de récolter le fruit de son labeur. Car quand vient la saison de jouir de son fruit, les paresseux se plaignent de ne rien avoir et ils en veulent à ceux qui récoltent enfin. Souvent même, ils vont exiger de ceux qui ont travaillé un retour sur investissement pour eux ! Allez-y comprendre quelque chose ! Vous devez changer, vous devez enfin décider de vous prendre en main.

Vous devez arrêter de dormir ! Le travailleur n’est pas un ennemi ! Dans 2 Timothée 2:6, il est dit « Il faut que le laboureur travaille premièrement, pour qu’il jouisse des fruits. » Le changement commence lorsqu’on reconnaît ses tares.

Et comment ne pas finir par cet extraordinaire passage de la Bible dans Proverbes 6:6-9 « Va vers la fourmi paresseux ; regarde ses voies, et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa nourriture. »

Alors, oui ! Il est temps de se réveiller!

Armelle M.

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