Sans pour autant être une férue politicienne ou une cacique de la politique Gabonaise, je crois entendre ici et là, qu’il ne fait pas bon de donner son avis sur la vie de la cité ou même d’avoir le courage de ses opinions surtout lorsqu’on porte certains noms ou qu’on appartient à une certaine province. Hé oui! Certains veulent nous faire croire que la justice et la vérité, l’aspiration pour un meilleur-vivre ensemble, la dignité pour ses compatriotes, étaient le monopole de certains et pas d’autres.

Bouger les lignes, sortir des cases et des stéréotypes feront toujours RÉAGIR.
Cela fera toujours RÉAGIR ceux qui veulent vous garder dans des cases; ceux qui veulent en sortir mais qui n’ont pas assez de courage pour dire non! Mieux, ceux qui font croire qu’ils veulent sortir des cases alors que finalement, ils y sont tranquillement installés.

Et face à ce constat, je peux comprendre cher FÉLIX BONGO, qu’à la seule évocation de ton nom, de multiples émotions envahissent les Gabonais. Sympathie, haine, rage, empathie, ou encore amour fraternel pour ceux, comme moi, qui te connaissent très bien.
Je peux comprendre que FÉLIX BONGO fasse RÉAGIR, de ses amis à ses ennemis en passant par sa famille, voire aux amis qui sont devenus des ennemis, évoquant toujours l’affaire bancale des « fourgons blindés », fantasmant dessus, comme s’ils ne connaissaient pas la vérité… la vraie. Car oui, tu as osé. Tu as osé dire basta. Basta à un système oppressant, manipulateur et destructeur parce qu’en réalité, tu avais choisi de faire les choses autrement et surtout de sortir des cases.

Et que dire de la chasse à l’homme via Interpol dont tu as été victime, des semaines de prison et de l’exilé politique que tu es depuis maintenant 14 ans parce que tu as osé imposer ta liberté d’être et de penser. Je vais m’arrêter là, car je vois déjà certains penser que je veux faire monter ton capital sympathie. Mais cher FÉLIX BONGO, je sais aussi que même face à la vérité, tes détracteurs ne pourront se détourner de leur projet macabre: te nuire.

Leur grande phrase sur les réseaux sociaux: « Mais FELIX BONGO, il se prend pour qui ? » Permettez-moi de vous répondre: Il se prend simplement pour un Gabonais, digne fils de son pays comme vous et moi. Né d’un père et d’une mère tous deux GABONAIS. Et mon cœur de sœur qui parle veut te dire que FÉLIX BONGO, tu es un modèle, un exemple de force, de résilience, de courage pour moi, dans ce combat que tout gabonais aimant son prochain, comme toi, a le droit de mener au nom de la Justice, de la dignité, de l’équité et de la liberté.

Autant d’acharnement sur un seul individu juste parce qu’il s’appelle BONGO. Pendant ce temps, le Gabon vit son histoire la plus sombre: un peuple vivant pour la plupart sous le seuil de pauvreté, une jeunesse à la dérive, éducation zéro, santé zéro, un pays sans valeurs ou pire encore un pays où le mal est applaudit et le bien moqué.

FÉLIX BONGO, qui aime tant son pays, devra-t-il finir ses jours en exil pour prouver son attachement au Gabon?

Un peu de sérieux Mesdames et Messieurs les juges, donneurs de leçons. Vous qui avez pour mission de classer les Gabonais par catégorie, en distribuant les bons et les mauvais points, il ne s’agit ni de vous, ni de nous, mais du Gabon et surtout de ce que nous voulons laisser aux générations futures.

Et FÉLIX BONGO pense aux Gabonais d’abord. Et pour ceux qui feignent de ne pas ou plus le savoir, à la naissance du mouvement citoyen RÉAGIR, FÉLIX BONGO y a joué un rôle. Un mouvement qui est devenu aujourd’hui un parti politique grâce à la volonté farouche de nombreux Gabonais venant de toutes les provinces du Gabon et aimant notre pays. Le FRONT et l’idée de la candidature unique ( vous vous en souvenez?), FÉLIX BONGO y a aussi participé.

Oui Je sais, j’ai pris la liberté d’écrire sur mon frère comme d’autres ont pris cette même liberté… sauf que nombreux y ont rajouté mensonges et fantasmes juste par DÉLIT DE PATRONYME.

La véritable démocratie à laquelle nous aspirons ( presque) tous ne se fera pas en utilisant les méthodes de nos bourreaux. Ne faisons pas semblant de nous tromper d’ennemi et ce n’est sûrement pas mon frère, FÉLIX BONGO.

Armelle M

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