Avec tout ce qui se passe en ce moment, gifle à part, il y a des sujets sur lesquels nous aurions bien aimé ne pas ou plus parler en ce 21ème siècle. Seulement voilà, tout va de mal en pis et les petits « grands » de ce monde ne semblent pas s’en offusquer et nombreux d’entre nous non plus.

DIGNITÉ, nous appelons ton nom ! Peuples, amis, familles, êtres humains, est-ce trop vous demander que de vous respecter et de vous faire respecter ? Est-ce une exhortation utopique ?

Il ne se passe plus un seul jour sans qu’un noir, une noire quelque part, se fasse humilier, rabaisser, mépriser, tabasser ou tuer, cela au vu et au su de tous. Pas un seul jour de répit. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, le monde s’en émeut-il ? Non !Alors, nous allons insister encore une fois. Quitte à vous déranger dans votre petite vie tranquille.

Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’un retour vers le passé, ni le procès de l’esclavage-même si nous pourrions encore en débattre- ni même de victimisation. Il s’agit de récupérer le plus important de ce qui a été volé et que beaucoup ont perdu : la DIGNITÉ !

Je vous le concède, le chemin risque d’être long. Car il est pénible de récupérer sa dignité lorsque dans nos pays, bien qu’extrêmement riches, nous ayons des dirigeants sans foi ni loi, appauvrissant au quotidien leurs peuples. Des gouvernants, si on peut les appeler ainsi, qui ont perdu toute once de dignité. C’est pénible en effet de retrouver ou de garder sa dignité lorsque vous devez sans cesse mendier, quémander de quoi manger pour vous et vos enfants, de quoi vous habiller, de quoi vous soigner, aux voisins d’à côté. Nous supposons que vous avez compris l’image.

Que dire alors de toutes ces instances internationales, censées mettre de l’ordre dans tout ce chaos comme l’Union Africaine par exemple ? Rien… c’est le seul mot qui nous vient à l’esprit, rien ! Parce que s’il est une chose dont nous sommes presque certains c’est que l’indignation, elles ne la montrent pas et ne parlent nullement au nom des noirs africains. Si c’était le cas, ça se saurait. (permettez-nous un peu d’ironie).

Et pourtant, nous avons souvenir d’une époque où nous vivions les prémices de peuples dignes, loin des poings levés d’apparences.

Ah ! cette histoire de dignité.

Si seulement il nous restait quelques fiers guerriers plutôt que ces braves peureux ou même quelques amazones, droites dans leurs bottes, dignes, au lieu de flatteuses écervelées dont la dignité n’a de place que dans le dictionnaire, nous n’en serions peut-être pas là.

Alors oui, n’en déplaise à certains, il est plus que temps de récupérer cette fichue DIGNITÉ. Et c’est maintenant !

Armelle M.

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